I really didn't want to write this.
Maybe you don't remember her, there was a person called silvermoon17 on this site. Stayed a steady time on the top of the leaderboards last year. Well- I don't really know how to sugarcoat my words here..
..@silvermoon17 committed suicide nearing the end of last year.Â
I didn't even know because I left her school. And- god this is hard.
She wrote beautifully, poems about love and hate and despair, and one of her greatest fears was of being forgotten. She knew I always wanted to start an account on YWS. So she sent me this poem. And I'm sharing this with you, because I know that's what she would've wanted. To be remembered. Please don't comment anything harsh. she really meant a lot to me, and even if none of you will probably understand a word of this poem, I hope you can enjoy it for what it is đ
L'OrageÂ
DĂ©chirure dans le ciel, n'as tu point vu l'orage ?
Qui zébrait, qui marquait les cieux, de son sinistre langage,
Ne l'as tu point vu, quand elle transversait le soir ?Â
Défaisant tour à tour les fils tressés qu'est le noir.
Ne l'as tu point vu quand elle dĂ©chirĂąt les cieux;Â
Séparant puis réunissant ce qu'elle a coupé en deux
Quel dommage, de l'avoir tristement loupé,
Ainsi que l'horreur et la peur devant tant de fureur Ă©maciĂ©e.Â
Si seulement tu l'avais vue, cette douleur fugace dans ses yeux
L'aveuglant d'une rage sourde comme l'Ă©tincelle d'un feu
Peut ĂȘtre qu'elle n'Ă©tait rien au dĂ©but
Qu'une poussiĂšre dans un nuage grisÂ
Dans un ciel gris, dans un soir gris, terre grisée des choses qu'elle fut
Et dans la pĂ©nombre, peut ĂȘtre voulait elle briller
Tout comme la Lune fait au soleil, étinceler, brûler, briller
Dans un feu si intense qu'il se gravera dans notre mĂ©moireÂ
Passant ainsi à son fer rouge, l'accÚs privé de notre histoire.
Se mĂ»rant, peut ĂȘtre que tout doucement
Rongeùt- elle sur ses craintes qu'elle a ignoré si longtemps
Perdant peu Ă peu toutes les saveurs de ses rĂȘves
En se voyant sombrer dans le néant. Une ombre. Un visage parmi tant d'autres.
Tout le dépassait, on la bousculait, elle reculait
Non, la vie avait perdu ses saveurs, et plus rien ne l'enchantait
Cloué dans son nuage gris, tout doucement, elle se noyait
Et, impuissante, elle regarde tout ce qui la constituait se dissiper dans le ventÂ
Et, dans son nuage gris, elle roulait vers le nĂ©antÂ
Se mourant peu Ă peu, comme un mauvais prĂ©sageÂ
Pendant que s'effritait, s'Ă©caillait- toutes les fissures de son visage.
Et peut ĂȘtre que ce soir lĂ , le vide avait semblĂ© si procheÂ
Qu'elle voyait de fendre en deux son coeur bĂąti dans pierre et roche
Et que dans le noir, une douleur aigu la saisit
Vrillant son coeur, vrillant son Ăąme, du plomb dans sa poitrine,
Et elle s'est vu d'avant, la façon dont elle rĂȘvait de briller Â
Réalisant que tout sa vie, elle n'a qu'été maladive d'étinceler
Et comme dans un sanglot, un Ă©lan de dĂ©sespoirÂ
Elle s'Ă©lança dans le vide, brĂ»lante, avant d'ĂȘtre avalĂ©e par le soir.
Osant le tout pour le tout, de graver les pensées de son passage
Mais a quoi bon t'en parler, si tu n'as point vu l'orage
-By silvermoon. I'll always remember you â€ïž
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